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Equipe 4 Etude des maladies neuro-infectieuses

Thématique de recherche

Apport du diagnostic moléculaire dans l’identification des agents étiologiques bactériens et viraux et dans la  prise en charge thérapeutique des méningo-encéphalites infectieuses primitives  .                                                                                                                                                                                                   

Les méningo-encéphalites (ME), définies comme un processus inflammatoire du système nerveux central, sont le plus souvent secondaires à une infection, ou plus rarement à un processus dysimmunitaire. L’incidence des ME présumées infectieuses est estimée entre 1.5 et 7 cas/100 000 habitants/an, hors épidémies (Boucher et al, 2016). Elles peuvent être dues à plusieurs agents pathogènes; viraux (Herpes Simplex Virus , Virus Varicelle-Zona, Entérovirus, Cytomegalovirus,….) et depuis la pandémie de la Covid 19 , le coronavirus ; agents bactériens (Mycobacterium tuberculosis, S.pneumoniae, N.meningitidis, bactéries intracellulaires,..). Cette diversité d’agents pathogènes couplée à une symptomatologie peu spécifique des ME rend son diagnostic difficile, et cela malgré la grande spécificité des tests standards, notamment la culture. En effet, l’identification des pathogènes peut prendre plusieurs jours, et les résultats peuvent être négatifs (microorganismes non ou difficilement cultivables, antibiothérapie préalable…..).

Tout retard dans le diagnostic et le traitement des ME s’associe à une morbi-mortalité élevée d’où l’intérêt des tests moléculaires multiplex (PCR) qui représentent une avancée dans la détection et l’identification rapide et fiable des étiologies des ME infectieuses. 

A cet effet, notre étude aura comme objectifs :

Principaux :

– Evaluer la fréquence des agents bactériens et viraux incriminés dans les ME infectieuses primitives  (MEIP) rencontrées en Algérie.

– Déterminer les caractéristiques cliniques de ces MEIP. 

– Introduire les techniques de PCR multiplex dans le diagnostic de routine (approche syndromique).

– Contribuer à la prise en charge rapide et ciblée des patients atteints de MEIP Secondaires :

– Evaluer le pronostic des MEIP rencontrées en Algérie en déterminant l’incidence des séquelles et le taux de mortalité en fonction des étiologies.

– Préciser les facteurs de risque de mauvais pronostic en fonction des étiologies .

– Proposer un algorithme décisionnel ou et des protocoles de prise en charge devant une ME infectieuse primitive avec des mises à jour au besoin.

NeuroSida              

Le système nerveux est une cible sérieuse de l’infection à VIH. Des manifestations neurologiques variées peuvent être observées à tous les stades de l’infection VIH.

Le syndrome de restauration immunitaire (SRI), après introduction du traitement antirétroviral (TAR), comme le VIH lui-même peuvent être à l’origine d’atteinte neurologique à l’origine de séquelles importantes.

Elles s’expriment par des méningites, des méningoradiculites, des méningoencéphalites, des méningomyélites, des polyneuropathies aiguës ou bien des troubles cognitifs.

Les principales étiologies d’infections opportunistes du neurosida restent la toxoplasmose cérébrale, la leucoencéphalite multifocale progressive (LEMP), la méningite à cryptocoque et la méningite tuberculeuse.

Le lymphome primitif du SNC, quant à lui, est une complication tumorale à l’origine de signes de localisation après la toxoplasmose cérébrale et la LEMP.

La fréquence et la gravité des atteintes neurologiques au cours de l’infection par le VIH imposent de les envisager fréquemment dans les hypothèses diagnostiques suscitées, ainsi qu’une bonne connaissance des principaux diagnostics et des modalités de prise en charge.

 Objectifs :

–          Déterminer l’incidence des infection(s) opportuniste(s), affection(s) tumorale(s) et les troubles cognitifs chez les PVIH (Patients Vivant avec les VIH) avant l’instauration de la thérapie antirétrovirale.

–          Déterminer la sensibilité de chaque agent pathogène aux anti-infectieux en matière d’infection(s) opportuniste(s).

–          Déterminer l’incidence des infection(s) opportuniste(s), affection(s) tumorale(s) et les troubles cognitifs chez les PVIH après l’instauration de la thérapie antirétrovirale et de la thérapeutique spécifique adaptée à chaque affection.

–          Déterminer le degré de l’immunodépression (CD4 et CD4/CD8) au moment de la survenue de ces affections .

–          Identifier les facteurs de risque de survenue de ces affections.

–          Déterminer l’évolution des troubles cognitifs les PVIH avant et après l’instauration de la thérapeutique antirétrovirale.

–          Evaluer le pronostic des infections opportunistes, affections tumorales et les troubles cognitifs chez les PVIH et les facteurs de mauvais pronostic.

–          Etudier les effets neurotoxiques de certains antirétroviraux sur les PVIH en Algérie.

Les membres de l’équipe  

  1. Pr Tazir Mohamed
  2. Pr Amhis Amara Wahiba
  3. Pr Boukari Saidi Rachda
  4. Pr Taright Samya
  5. Pr Ziane Hanifa
  6. Pr Djennane Fazia
  7. Bekralas Houria MCA
  8. Sakhraoui Rachida MCA
  9. Belabas Nassima Pr
  10. Tirchi Hayet Dr
  11. Abdelaziz Nadia MAA
  12. Touati Rym MAA
  13. Khalifa Rim MAA
  14. Pr Nouioua Sonia
  15. Mostefaoui Farida MAA
  16. Bektache Soumia master
  17. Aidaoui Mekki
  18. Pr Mouffok Nadjet
  19. Akhamoukh Lyes Dr
  20. Ladouari Abdessalam MAA
  21. Saidi Norra MAA